Les Tribulations d'une Pipelette...

7 août 2011

Et Dieu créa la Grâce et le Génie






Lorsque j'étais petite (enfin... plus petite que mon 1m50 actuel), j'étais émerveillée devant les danseurs de ballet classique, évoluant gracieusement et aisément sur mon écran de TV. J'avais l'impression qu'ils ne sautaient pas, non... Ils volaient, virevoltaient tels des papillons ou des anges... (soupir admiratif)


Enfant, j'ai fait de la gym pendant 5/6 ans. Une vraie Nadia Comaneci ! J'adorais ça (et encore aujourd'hui, il m'arrive d'y penser avec nostalgie). Mais un jour, lors d'un entraînement digne d'un G.I., splash telle une crêpe, je tombe des barres asymétriques et me ramasse au sol sur le tapis. Résultat des courses (enfin, de la chute) ? Comme j'étais née avec un dos mal foutu, et que le sport intensif que j'avais pratiqué pendant la croissance n'avait pas aidé les choses (voire aggravées), il me fut interdit de pratiquer ce sport ou n'importe quel autre du même genre.
Après deux ans de rééducation, un essai en patinage (euh... pas de commentaire, s'il vous plait !), je me suis dit : <<Pourquoi ne pas pratiquer de la Danse Classique ? J'ai souffert lors des séances d'abdos et de grands écarts, j'ai vécu les compètes telle une Rambo, alors danser avec des "pantoufles" (chaussons)... fingers in the nose !!!>>

Pfff, ben voyons... <<Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu....>>
Tu parles, au bout d'un trimestre et quelques rondeurs en plus (et oui, résultat de l'adolescence et de l'arrêt brutal de 9 heures de sport par semaine), je me suis vite rendu compte que, finalement, la danse classique ne serait jamais une vocation pour moi. Je continuerais simplement à rester pantoise et admirative devant les belles danseuses étoiles. Et je le suis encore aujourd'hui.

Néanmoins, j'ai toujours rêvé d'assister "en direct live" à cette performance hors du commun. Entre la chanson, la musique, la comédie et la danse, cette dernière est l'art le plus dur à exprimer.
Et que vois-je, il y a de cela quelques semaines ? <<Marie-Claude Pietragalla dansera lors du Festival de Lacoste.>> Mais pour entrer dans l'antre de Monsieur Cardin (propriétaire du Château de Lacoste et fondateur du festival), il faut montrer patte blanche. C'est-à-dire faire un crédit sur 10 ans pour assister à un des spectacles (cadre sublissime, mais prix des places horriiiiiiiiiiiblement chères). 

Alors, quand un ami m'a offert des places pour aller voir la plus célèbre de nos danseuses étoiles, j'ai hurlé <<ouiiiiiiiiiiiii !>> Il faut dire aussi que je savais qu'il avait ses "contacts" dans le milieu, alors en réalité, je l'ai tanné comme une malade. Et non, je n'ai pas honte. ^^

J'avais ouïe dire que cette nouvelle adaptation de la "Tentation d'Eve" par La Pietragalla était assez ennuyeuse. Qu'importe ! Je ne me suis jamais laissée influencer par les critiques en bien ou en mal des autres, ce n'était pas ce soir-là que je commencerais.
Après avoir partagé Henry 5 (avec Torreton) dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes ensemble, j'allais m'offrir un rendez-vous "père-fille-gilet". Et oui, le cadre magnifique des carrières du Château de Donatien (Marquis de Sade, ancien propriétaire de la demeure lacostoise) abrite un petit vent d'été non négligeable en soirée.

Nous nous installâmes et patientâmes... Et au bout d'une demi-heure, nous fûmes touchés par la Grâce.





Dès les premières notes de musique, et les premiers pas, MC nous entraîne dans son univers. Telle une fée des temps modernes, elle nous enivre par sa féminité et sa sensualité. Elle nous fait partager sa vision de la femme à travers les époques, depuis qu'Eve a croqué la pomme et perdu le Paradis, jusqu'à nos jours !





Des portraits de femmes célèbres telles que Jeanne d'Arc ou Elizabeth 1ère.
Des portraits si vrais. La vérité pure !





Jamais, je n'aurais cru qu'on puisse exprimer tant de sentiments rien qu'avec son corps...



Pas une minute, je n'ai regardé mon iPhone (je n'ai pas de montre, à bon entendeur - tel n'est pas le sujet du jour !) pour voir quelle heure il était. Juste une fois. A la fin du spectacle... <<Déjà c'est fini ?!>> Encore, encore, encore. Encore ! Je veux être émerveillée, tel Bruce Willis dans le "5ème élément" quand il entend la Diva chanter pour le première fois. Encore ! Je veux être émue aux larmes, tout comme Julia Roberts lorsqu'elle assiste à son tout premier opéra dans "Pretty Woman".

Oui, j'ai été subjuguée par la Grâce et le Génie de Mademoiselle Pietragalla. 
Et Dieu créa Marie-Claude Pietragalla...



XoXo, Miss Blabla
NB : mon père, pourtant pas du tout friand de danse contemporaine (voire abstraite), est tombé sous le charme de la célèbre danseuse. Ce fut pour lui une très agréable découverte. Comme quoi....  :)

Pour découvrir l'univers de Marie-Claude Pietragalla cliquer ici

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3 commentaires:

  1. Hm! Ton article me donne aussi envie d'aller voir! Pourtant je ne suis pas fan de danse ^^

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  2. La danse classique... Je regardais,les yeux remplis d'admiration, de fascination, les cassettes vidéo des redif' de ballet que j'avais enregistré à la télé tel "Casse-noisette" ou "Le lac des Cygnes" ...
    Moi aussi j'ai rêvé un jour de devnir danseuse étoile (!!) tout du moins petit rat de l'Opéra. Je rêvais de voler dans les airs avec cette grâce inouïe,je rêvais de leur souplesse, je rêvais de belles pointes bien courbées, de jambes fines et galbées...
    Et je rêvais...

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  3. Ravie de vous avoir donner envie d'aller voir Mademoiselle Pietragalla.
    J'ai lu un article dans la presse, qui disait que l'été prochain elle serait présente pour le Festival Off d'Avignon en Juillet.
    Et... Je rêve déjà de retourner la voir :)

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